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Le Prix de la littérature arabe 2025, créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, est décerné à l’auteur palestinien Nasser Abu Srour pour son roman Je suis ma liberté(traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols)éd. Gallimard

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Corporate et Lagardère Live

Paris, le 18 novembre 2025

La mention du Prix de la littérature arabe pour la traduction est attribuée à Stéphanie Dujols.

Le jury du Prix, présidé par Alexandre Najjar, avocat, écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020, a récompensé, à l’unanimité, le livre Je suis ma liberté de l’écrivain palestinien Nasser Abu Srour.
Le jury a été sensible aux qualités littéraires de ce récit personnel, introspectif et philosophique à travers lequel l’auteur explore sa condition de condamné pour rester vivant et aborde les questions d’identité, de résilience, de religion, de dignité, d’amour et de liberté, tout en entretenant la mémoire collective de son peuple. La belle traduction de Nathalie Pujols restitue parfaitement l’écriture poétique de l’auteur et la puissance de son récit.
 
Jack Lang, Président de l’IMA, souligne « son attachement inconditionnel à ce Prix de la littérature arabe qui met à l’honneur une création littéraire de très haut niveau encore trop méconnue et qui, pour la première fois, récompense le travail des traducteurs, indispensable à sa diffusion ».

Nasser Abu Srour, lauréat du Prix de la littérature arabe 2025

Je suis ma liberté, éd. Gallimard

Condamné à perpétuité, Nasser a dit adieu au monde. Au fil des années, un lien particulier s’est noué entre ce palestinien et le mur qui lui fait face : celui-ci s’anime, répond et change d’apparence selon que l’espoir ou le renoncement domine. Surtout, il lui inspire ce texte. Depuis sa cellule, Nasser raconte son histoire et celle de son peuple comme s’il les extirpait du mur, faisant surgir par ses mots le monde qu’il a quitté. Lorsque Nanna, une jeune avocate qui rend visite aux prisonniers, s’éprend de cette âme libre, le monologue du condamné devient dialogue ardent. Mais l’amour peut-il patienter ?

Nasser Abu Srour fait partie des prisonniers palestiniens libérés le 13 octobre 2025 dans le cadre de la mise en œuvre du plan de paix pour la bande de Gaza du Président des États-Unis Donald Trump.

Nasser Abu Srour succède à l’écrivaine Amira Ghenim qui a reçu le Prix de la littérature arabe en 2024 pour son roman Le désastre de la maison des notables (éd. Philippe Rey [Barzakh] – Collection Khamsa.

Stéphanie Dujols,
Mention du Prix de la littérature arabe 2025 pour la traduction

Stéphanie Dujols est traductrice de littérature arabe contemporaine. Elle a travaillé également comme interprète pour des organisations humanitaires. Depuis une dizaine d’années, elle réside entre Le Caire et la France, après avoir vécu entre autres en Palestine, en Jordanie et à Alexandrie.

Elle a traduit de nombreux romans sélectionnés dans le cadre du Prix de la littérature arabe. Le jury a choisi de consacrer son formidable travail de traduction pour ce livre, et l’ensemble de son œuvre. 

Jury du Prix de la littérature arabe :

Président : Alexandre Najjar, avocat, écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020 ; Nada Al Hassan, spécialiste du patrimoine culturel ; Mahi Binebine, peintre et écrivain ; Gilles Gauthier, ancien Ambassadeur de France au Yémen,traducteur des livres d’Alaa El Aswany ; Pauline Hauwel, Secrétaire Générale du groupe Lagardère ; Houda Ibrahim, auteure et journaliste à Radio France Internationale (RFI) et Nathalie Sfeir, Responsable de rayon à la librairie-boutique de l’IMA.

Promouvoir la diversité des littératures du monde arabe

Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe distingue la création littéraire issue du monde arabe. Ce prix (doté de 8 000 €) promeut l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain originaire de la Ligue arabe, auteur d’un ouvrage écrit en arabe et traduit en français (ou directement écrit en français).
Le Prix s’attache à porter une attention particulière aux œuvres traduites, grâce à une mention (dotée de 2 000 €) attribuée à un traducteur d’une œuvre figurant dans la sélection finale du Prix.
La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe souhaitent donner en France une voix aux auteurs arabes et aux traducteurs et promouvoir leurs œuvres dans le paysage culturel français et occidental.

PRIX DES LYCÉENS
En 2025, la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du Monde Arabe remettront à nouveau le Prix de la littérature arabe des lycéens (doté de 4 000 €). Des élèves de lycées généraux, technologiques et professionnels de l’Académie de Versailles et de Tunisie sont amenés à voter pour leur ouvrage préféré parmi la sélection finale. En parallèle du Prix, les lycéens seront invités à participer à des travaux de lecture, d’écriture, à des ateliers de création plastique et à des rencontres avec les auteurs. Ce Prix s’inscrit dans la lignée des engagements de la Fondation Jean-Luc Lagardère, de l’Institut du monde arabe et de l’Académie de Versailles en faveur des enjeux d’interculturalité, et dans leur volonté d’accompagner les jeunes dans la construction d’un regard sur l’altérité et sur les différentes cultures du monde. En 2024, c’est le roman Bientôt les vivants (éd. Gallimard) de l’autrice Amina Damerdji qui a remporté ce Prix. La cérémonie de remise du Prix de la littérature arabe des lycéens se tiendra le jeudi 18 décembre 2025.


Institut du monde arabe :
L’IMA a été conçu pour établir des liens forts et durables entre les cultures pour ainsi entretenir un véritable dialogue entre le monde arabe, la France et l’Europe. Cet espace pluridisciplinaire est un lieu privilégié d’élaboration de projets culturels, pensés en collaboration avec les institutions, les créateurs et les penseurs du monde arabe. Pleinement ancré dans le présent, il se veut le reflet de toutes les énergies du monde arabe. Débats, colloques, séminaires, conférences, spectacles de danse, concerts, films, ouvrages, rencontres, cours de langue, de civilisation, grandes expositions permettent tous les jours au public de l’IMA de se confronter à ce monde singulier et bouillonnant. L’IMA a également vocation à créer des passerelles en multipliant les collaborations avec des associations, des établissements scolaires et des hauts lieux culturels européens.
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Fondation Jean-Luc Lagardère :
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Depuis 1989, la Fondation Jean-Luc Lagardère soutient et encourage le parcours de jeunes talents, en France et à l’international. Elle développe de nombreux programmes afin de promouvoir la diversité culturelle et de favoriser la réussite. La Fondation Jean-Luc Lagardère est ainsi un acteur pleinement engagé dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la solidarité.
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