« 4 zéros », produit par Olivier Delbosc, en salle le 23 octobre !
23 octobre 2024
Lire la suiteCréé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA), ce Prix est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe.
En 2025, le Prix est décerné à l’auteur palestinien Nasser Abu Srour pour son roman Je suis ma liberté (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols), éd. Gallimard.
La mention du Prix de la littérature arabe pour la traduction est attribuée à Stéphanie Dujols.
Nasser Abu Srour
Incarcéré, Nasser Abu Srour a dit adieu au monde. Au fil des années, un lien particulier s’est noué entre ce Palestinien et le mur qui lui fait face : celui-ci s’anime, répond et change d’apparence selon que l’espoir ou le renoncement domine. Surtout, il lui inspire ce texte.
Je suis ma liberté
Depuis sa cellule, Nasser raconte son histoire et celle de son peuple comme s’il les extirpait du mur, faisant surgir par ses mots le monde qu’il a quitté. Lorsque Nanna, une jeune avocate qui rend visite aux prisonniers, s’éprend de cette âme libre, le monologue du condamné devient dialogue ardent. Mais l’amour peut-il patienter ?
Nasser Abu Srour succède à l’autrice tunisienne Amira Ghenim, lauréate du Prix de la littérature arabe en 2024 pour son roman Le désastre de la maison des notables (traduit de l’arabe par Souad Labbize), éd. Philippe Rey [Barzakh] – Collection khamsa.
Stéphanie Dujols – Mention pour la traduction
Traductrice de littérature arabe contemporaine, Stéphanie Dujols a également travaillé comme interprète pour des organisations humanitaires. Elle réside entre Le Caire et la France, après avoir vécu en Palestine, en Jordanie et à Alexandrie. Le jury a souhaité saluer son travail remarquable pour ce roman et l’ensemble de son œuvre.
Jury 2025 du Prix de la littérature arabe
Président : Alexandre Najjar, avocat, écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020 ; Nada Al Hassan, spécialiste du patrimoine culturel ; Mahi Binebine, peintre et écrivain ; Gilles Gauthier, ancienAmbassadeur de France au Yémen,traducteur des livres d’Alaa El Aswany ; Pauline Hauwel, secrétaire général du groupe Lagardère ; Houda Ibrahim, auteure et journaliste à Radio France Internationale (RFI) et Nathalie Sfeir, Responsable de rayon à la librairie-boutique de l’IMA.
Promouvoir la diversité des littératures du monde arabe
Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe distingue la création littéraire issue du monde arabe. Ce prix (doté de 8 000 €) promeut l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain originaire de la Ligue arabe, auteur d’un ouvrage écrit en arabe et traduit en français (ou directement écrit en français).
Le Prix s’attache à porter une attention particulière aux œuvres traduites, grâce à une mention (dotée de 2 000 €) attribuée à un traducteur d’une œuvre figurant dans la sélection finale du Prix.
La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe souhaitent donner en France une voix aux auteurs arabes et aux traducteurs et promouvoir leurs œuvres dans le paysage culturel français et occidental.
https://www.imarabe.org/fr/prix-litterature-arabe
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L'appel à candidatures 2025 pour les bourses de la Fondation est clos.
Le prochain appel à candidatures ouvrira au printemps 2026.